3. Une parole qui remet debout

Un paralytique est amené devant Jésus

  

Le contexte

Au chapitre 4, Jésus a commencé sa mission à Nazareth. Il parcourt la Galilée.
A Capharnaüm, il appelle Pierre et ses compagnons. D’un lieu à l’autre, il enseigne
et guérit. Dans une ville qui n’est pas nommée, c’est un lépreux qui va
être purifié. Mais Jésus l’envoie se présenter au prêtre comme c’était l’usage.
Les foules courent vers Jésus. Lui cherche des lieux déserts où prier. C’est dans
cette suite d’enseignements, d’appels et de guérisons qu’un nouveau pas est
franchi par Jésus : cette fois le pardon est premier, avant la guérison physique.

 

Le texte : Le paralytique et les frères qui portent.   Luc 5, 17-26

17 Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l'assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l'œuvre pour lui faire opérer des guérisons.

18 Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus.

19 Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus.

20 Voyant leur foi, il dit : « Tes péchés te sont pardonnés. »

21 Les scribes et les pharisiens se mirent à penser : « Quel est cet homme qui dit des blasphèmes ? Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »

22 Mais Jésus, saisissant leurs raisonnements, leur répondit : « Pourquoi tenir ces raisonnements ?

23 Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire : 'Tes péchés te sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi et marche'?

24 Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : lève-toi, prends ta civière et retourne chez toi. »

25 A l'instant même, celui-ci se leva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s'en alla chez lui en rendant gloire à Dieu.

26 Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : « Aujourd'hui nous avons vu des choses extraordinaires ! »

 

 

Repères pour mieux comprendre

 

Au verset 17, pharisiens et docteurs de la loi ou scribes qui vont porter la
contradiction, sont nommés ici pour la première fois dans l’évangile de Luc.
Les “tuiles”, au verset 19, donnent à penser que Luc adapte le récit au
monde gréco-romain. Il est plus probable que la terrasse en torchis comporte
des ouvertures couvertes de façon sommaire et faciles à ouvrir.
“Fils de l’homme” : cette expression fait référence au prophète Daniel qui
l’utilise pour désigner un être mystérieux et transcendant qui vient sur les
nuées. Sauf en Ac 7,56, elle n’est pas reprise en dehors des évangiles. C’est
habituellement une manière pour Jésus de se désigner lui-même.
Au verset 26, “Tous” désigne la foule. Car dans les paragraphes suivants
Jésus va répondre à d’autres critiques des pharisiens.

 

 

Questions pour mieux entrer dans  le texte

1- Quels sont les différents personnages ? Peut-on les caractériser ?
2- Quelle parole de Jésus fait basculer le récit ? Est-ce une vraie question
pour nous aussi ?
3- Le paralytique et la foule “rendaient gloire à Dieu”. Qu’est-ce que cela
nous suggère par rapport à la puissance du Seigneur au verset 17 ?

 


Comment cela éclaire ma vie quotidienne ?

 

1- Qu’est-ce que je retiens de cette rencontre ?
2- A quel personnage pourrais-je m’identifier ?
3- Voyons-nous aujourd’hui le même rapport entre péché et paralysie ?
Comment pouvons-nous en parler ?
4- Si la maladie physique n’est pas signe de péché, comment prenons-nous
conscience du péché… et du pardon ?

 

Prière

La vie est une chance, saisis-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est béatitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la
Mère Teresa

 

 

 

Article publié par Curé de la paroisse St Jean-Baptiste de l'Escaut • Publié le Vendredi 30 novembre 2012 • 2326 visites

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